L'Aéroport de Saint-Étienne-Bouthéon (Loire 42) en photos...
Une vue aérienne du terrain de Bouthéon, prise en mai 1947. On y distingue les anciens baraquements en bois entre les deux hangars et la voie ferrée. Ces baraquements avaient été utilisés en 1915 pour héberger des prisonniers Allemands (pour les occuper, l'État-major de Clermont-Ferrand les autorisera à ramasser des cailloux de quartz). On remarque les traces des tranchées creusées à la dynamite dans la piste en béton par les Allemands début août 1944, pour la rendre impraticable. Elles ont été rebouchées en octobre de la même année.

La photo est prise depuis ce Norecrin :

Vue aérienne de l'IGN, datée de mars 1950. On voit nettement les 6 tranchées...

La piste devait faire 800 m, mais l'armistice de 1940 mettra fin aux travaux. L'armée et l'État Français prévoyaient l'utilisation du terrain pour des avions lourds, jusqu'à 40 tonnes.
Le hangar principal en 1933, date de son inauguration. Le terrain a été officiellement inauguré en 1931 (ce n'est plus un champ d'aviation, ni une aérostation !)

Le hangar principal en1933

Les quatre photos de la série suivante concerne un rassemblement au cours de l'hiver 1935, pour une course aérienne et un meeting :




Les 5 photos suivantes concernent un (ou plusieurs) rassemblements dans les années 35-40. On y voit notamment un autogire de Juan de La Cierva C.30.





Probablement vers 1937-38, en tout cas peu de temps avant la guerre, une foule écoute attentive un homme visiblement d'importance, lire un document.
La photo est prise depuis le hangar principal (le sol est celui du hangar principal), en regardant vers l'Ouest en direction de Montbrison (les monts du Forez ne sont pas visibles en raison d'une météo grisâtre), le photographe se tient en hauteur, soit sur une des piles du hangar, soit sur un escabeau.

Les 5 photos suivantes sont datées de juin 1945, on note le restaurant-aérogare dans sa teinte d'origine.




Sur cette dernière photo, on peut voir une Citroën Traction transformée pendant la guerre pour fonctionner au gaz.

Le SUC 10 Courlis n°1 des éditions Paul Dupont de passage à Bouthéon, dans les années 47-50, en compagnie d'autres avions à l'arrière plan.


Notez la foule présente pour voir ce rassemblement d'avions :

Un équipage de l'Armée de l'Air prend la pose derrière le restaurant :

La série suivante a été réalisée dans le cadre d'un article de presse sur la station météorologique de Bouthéon le 4 août 1959.
On y voit principalement Georges Bonnet (qui deviendra directeur départemental Météo-France plus tard), mais sur la dernière photo, on retrouve Joseph Chavagneux, souriant comme à son habitude (le connaissant, il devait dire des bêtises pour faire perdre son sérieux à Bonnet...).
15 années se sont écoulées depuis la photo où il apparait à la fenêtre du cockpit du Bombardier B-24 Stew Bum, accidenté sur le terrain le 13 septembre 1944, et je ne ferais sa connaissance que 41 ans plus tard...




La station météo avec le hangar principal en arrière plan :

Le pylône de mesure du vent en force et direction :

En 1963, avec le Morane-Saulnier 500, descendant du 'Fiseler Storch' Allemand, on s'essaie au parachute :
(le F-BJQH est maintenant suspendu au plafond du Pima Air Museum à Tucson en Arizona)



En 1963 également, des tirailleurs Marocains sont présents (avec leur mascotte) et on reconnait un Dragon Rapide. La photo aérienne est prise de ce même avion, un seul baraquement en bois existe encore.





En 1964, un bimoteur Let L-200 Morava est de passage (on voit St-Bonnet-les-Oules et l'usine d'optique Angénieux à Saint-Héand en arrière plan) :

Le dernier baraquement en bois est encore visible en 1964, il sera détruit dans les mois suivants :

Toujours en 1964, l'activité aéronautique s'intensifie et le hangar principal voit la construction du futur local de l'aéroclub :


Vue depuis le hangar Catex (Compagnie Aérienne de Transport Exécutif, l'ancienne compagnie du groupe Casino), plus loin derrière ces avions sera prochainement construit la caserne des pompiers, la tour de contrôle et le bâtiment météo, puis l'aérogare.

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